14 août 2009
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Le cross nursing est l'allaitement occasionnel d'un enfant qui n'est pas le sien et qui continue à être allaité par sa mère.
Le wet nursing est l'allaitement complet de l'enfant d'une autre.
Cette notion met très mal à l'aise dans les sociétés occidentales et même de plus en plus dans les notres qui "s'occidentalisent" de plus en plus. On fait appel beaucoup plus volontiers à un animal pour allaiter (il faut dire les choses comme elles sont) notre enfant qu'à un être humain. L'animal en question, en l'occurrence: la vache, ayant été élu par la grande industrie des produits laitier, les critères d'élection étant la productivité et le rendement. Le fait que les caractéristiques du lait de vache soit très éloignés des besoins d'un nourrisson humain ne les a jamais dérangé dans la mesures ou ils arrivent à convaincre tout le monde que par des manipulations savantes ils réussissent à "materniser" ce breuvage.
Les mamans mal informées ou plutôt désinformées, angoissées, apeurées accourent vers ce "substitut" dès qu'il est nécessaire ou qu'il leur semble nécessaire de donner un autre lait que le leur à leur bébé pensant (comme toujours une maman le pense) offrir le meilleur.
Jusqu'à récemment, la seul alternative au lait de la mère pour un nourrisson, était le lait d'une autre femme, placer un enfant en nourrice n'était pas extraordinaire.
Actuellement,dans les sociétés "civilisées", qui sont de plus en plus conscientes de la nécessite de donner du lait humain aux nourrissons, des systèmes de don de lait se sont organisés notamment en lactariums. En France par exemple le don de lait est très réglementé. Effectivement, il ne faut pas négliger le risque de transmission de facteurs infectieux.
La Leche League n'encourage pas les pratiques de cross nursing du fait de l'existence du risque de transmission infectieuse, dans le cas ou une mère s'informe à ce sujet, LLL internationale suggère les recommandations suivantes concernant "la candidate":
-Elle doit être en bonne santé, bien alimenté, ne prenant aucun médicament, idéalement son enfant devrait être approximativement du même age que l'enfant qu'elle va allaiter.
-On doit vérifier qu'elle n'est pas porteuse d'infection (Tuberculose, syphilis, hépatite, infection à cytomégalovirus, herpes, HIV...)
-Elle ne doit pas fumer, boire de l'alcool, être consommatrice de drogue, ou boire une grande quantité de caféine ou ou de boissons sucrées artificielles.
-Son propre enfant doit être en bonne santé, prenant correctement du poids, exempt de toute infection.
Pour ma part, quand j'ai été opérée d'un kyste de l'ovaire qui occasionnait de très fortes douleurs, Rabea, ma 2ème fille avait 7 mois et était allaitée exclusivement. La séparation devait durer 2 jours. Après mure réflexion, nous avons décidé de demander à une amie qui allaitait sa fille de 2 ans de prendre Rabea chez elle pour assurer une continuité dans le maternage. Ce qu'elle a accepté sans aucune hésitation.
Rabea a donc passé 2 jours chez mon amie, elle y a été allaitée, cododotée, portée, "comme à la maison", on m'a rapporté qu'elle n'a pleuré qu'une seule fois, et c'était à cause d'un bruit fort qui l'a effrayée. Le retour s'est fait sans aucun heurt.
Cette solution nous a convenue à tous. Je suis très heureuse que ma famille et moi ayons bénéficié du soutien et de la solidarité entre femmes, solidarité qui, il n'y a pas si longtemps que ça, était toute naturelle dans nos sociétés.
Pour plus d'information à ce sujet voir ce lien.
Le wet nursing est l'allaitement complet de l'enfant d'une autre.
Cette notion met très mal à l'aise dans les sociétés occidentales et même de plus en plus dans les notres qui "s'occidentalisent" de plus en plus. On fait appel beaucoup plus volontiers à un animal pour allaiter (il faut dire les choses comme elles sont) notre enfant qu'à un être humain. L'animal en question, en l'occurrence: la vache, ayant été élu par la grande industrie des produits laitier, les critères d'élection étant la productivité et le rendement. Le fait que les caractéristiques du lait de vache soit très éloignés des besoins d'un nourrisson humain ne les a jamais dérangé dans la mesures ou ils arrivent à convaincre tout le monde que par des manipulations savantes ils réussissent à "materniser" ce breuvage.
Les mamans mal informées ou plutôt désinformées, angoissées, apeurées accourent vers ce "substitut" dès qu'il est nécessaire ou qu'il leur semble nécessaire de donner un autre lait que le leur à leur bébé pensant (comme toujours une maman le pense) offrir le meilleur.
Jusqu'à récemment, la seul alternative au lait de la mère pour un nourrisson, était le lait d'une autre femme, placer un enfant en nourrice n'était pas extraordinaire.
Actuellement,dans les sociétés "civilisées", qui sont de plus en plus conscientes de la nécessite de donner du lait humain aux nourrissons, des systèmes de don de lait se sont organisés notamment en lactariums. En France par exemple le don de lait est très réglementé. Effectivement, il ne faut pas négliger le risque de transmission de facteurs infectieux.
La Leche League n'encourage pas les pratiques de cross nursing du fait de l'existence du risque de transmission infectieuse, dans le cas ou une mère s'informe à ce sujet, LLL internationale suggère les recommandations suivantes concernant "la candidate":
-Elle doit être en bonne santé, bien alimenté, ne prenant aucun médicament, idéalement son enfant devrait être approximativement du même age que l'enfant qu'elle va allaiter.
-On doit vérifier qu'elle n'est pas porteuse d'infection (Tuberculose, syphilis, hépatite, infection à cytomégalovirus, herpes, HIV...)
-Elle ne doit pas fumer, boire de l'alcool, être consommatrice de drogue, ou boire une grande quantité de caféine ou ou de boissons sucrées artificielles.
-Son propre enfant doit être en bonne santé, prenant correctement du poids, exempt de toute infection.
Pour ma part, quand j'ai été opérée d'un kyste de l'ovaire qui occasionnait de très fortes douleurs, Rabea, ma 2ème fille avait 7 mois et était allaitée exclusivement. La séparation devait durer 2 jours. Après mure réflexion, nous avons décidé de demander à une amie qui allaitait sa fille de 2 ans de prendre Rabea chez elle pour assurer une continuité dans le maternage. Ce qu'elle a accepté sans aucune hésitation.
Rabea a donc passé 2 jours chez mon amie, elle y a été allaitée, cododotée, portée, "comme à la maison", on m'a rapporté qu'elle n'a pleuré qu'une seule fois, et c'était à cause d'un bruit fort qui l'a effrayée. Le retour s'est fait sans aucun heurt.
Cette solution nous a convenue à tous. Je suis très heureuse que ma famille et moi ayons bénéficié du soutien et de la solidarité entre femmes, solidarité qui, il n'y a pas si longtemps que ça, était toute naturelle dans nos sociétés.
Pour plus d'information à ce sujet voir ce lien.